18-02-2004
Page 1 de 3 Dimanche 8 février, je dois quitter Bani avec Clarisse, Christine et Noum qui va nous guider pour aller jusqu'à Marcoy, petit village situé au nord de Bani, dans la zone du sahel, à quelques km de la frontière Nigérienne.
En attendant le bus à la buvette, un vieil homme s’avance vers nous avec un doigt tout ensanglanté. Noum m’explique qu’il vient de se blesser et demande si nous pouvons le soigner. L’opération va durer plusieurs minutes. Le pauvre homme a un doigt pratiquement taillé jusqu'à l’os et ça pisse le sang. Aidé par Christine, d’un gant chirurgical et d’un flacon de bétadine, on lui prépare un pansement comme premier secours. On lui donne une tablette de Doliprane en insistant fortement auprès de Noum pour qu’il traduise correctement la prescription. Il faudrait qu’il se fasse recoudre le doigt… j’espère que notre aide a été suffisante… Nous prenons donc le bus pour Dori d’où nous pourrons reprendre un bus pour rejoindre Marcoy. On va sûrement passer la journée dans les transports et à attendre les bus.
Arrivé à Dori, après un riz gras moyen, je décide avec Christine de faire un petit tour de la ville. C’est une ville administrative, de transit vers le sahel. La ville n’est pas passionnante alors pour compenser, on discute de la principale passion de Christine, l’Ecriture.
Moi qui suis, depuis ma plus tendre enfance, 1/3 dyslexique, 1/3 mal formé de l’orthographe et du style, 1/3 allergique au travail, je suis toujours impressionné par ceux et celles qui maîtrise cette art aussi naturellement que moi je respire ou que je ponds des signes informatico-cabalistique pour réaliser des œuvres numériques virtuelles incomprises par la majorité du grand public… Ohhh! J’en profite pour annoncer que je veux bien faire soigner mes textes par un médecin de l’orthographe ou une infirmière du style, si vous vous sentez l’âme d’une mère thérésa de l’orthographe, mes textes sont preneurs! :o)
On attend le bus en jouant à l’Awalé (arrg, me rappelle vraiment plus du tout les règles)… quelques minutes plus tard le bus déboule, dans la confusion générale il faut plier tout ça et prendre les billets à la dernière seconde.
Direction Gorom Gorom puis Marcoy. Il n’y a pratiquement pas de place dans le bus, on se retrouve dispersés. J’ai l’impression que le conducteur du bus se prend pour Fangio, la nuit tombant et la route défoncée, ce n’est pas hyper rassurant…
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